Arrivé sans encombre à Katmandou où la légende de l’accueil népalais n’a pas failli à sa réputation. Accueilli par Pemba et Tashi dans cette ville mythique sous une pluie fine, digne d’un crachin breton.
Les larmes de Bouddha sans doute face aux dérives guerrières du monde. Deux jours de préparatifs, de visite de cette capitale hors normes au passé sulfureux, au patrimoine protégé par l’UNESCO.
La géante Stupa de Bodnath, le temple Hindou de Pashupatiath, Swayanbounat ou les mythiques Durbar Square et Thamel nous attendent parmi une foule de voiture assagie par rapport à 10 ans en arrière. Plus de Klaxon, plus de Ricksahw, plus de triporteur dans les artères de Katmandou. Les engins polluants ont été relégués aux portes de la mégapole. Des conducteurs presque dociles se croisent n’importe comment dans un FairPlay assez bluffant. Même les crémations sont passées à l’heure de la protection de l’environnement. Fini les charmants bûchers sur la rivière sacrée Bagmati vive les crémations électriques faiblement émettrices de gaz à effet de serre.
À Bodnath, Les yeux de Bouddha imposent au voyageur de regarder le monde avec respect et humilité. Le climat de très grande sérénité qui règne autour de cette immense Stupa frappe et bouleverse pèlerin en quête de sagesse.